Propositions d’aménagements  « du Batailler et de la Vieille» 2em  Partie :  sur BORMES les mimosas

Préambule

Dans cette affaire, il nous faut être modeste et humble. C’est en nous appuyant sur les remarques et les suggestions des citoyens de Bormes et du Lavandou, sur les connaissances scientifiques de quelques-uns, sur les expériences des autres, sur le bon sens de tous, et c’est en passant le tout au shaker de l’empirisme logique que nous exprimons ci-après les propositions d’aménagements du Batailler et de la Vieille. Notre ambition c’est aussi d’élargir le champ des solutions à explorer même et surtout lorsqu’elles sont empreintes d’une certaine forme d’utopie en première approche. A noter que nos propositions n’ont pas de valeur exécutoire en l’état. Elles sont donc là pour provoquer le débat avec les décideurs locaux et les citoyens afin de rechercher des solutions de compromis qui inscrivent les intérêts particuliers dans une perspective à moyen et long terme qui conforte l’intérêt général avec comme seul objectif : réduire les inondations et leurs effets pour préserver au mieux les personnes et leurs biens.

1. Rappel des causes des Inondations

Elles ont été développées dans la « première partie : Le Lavandou » ;

 

En résumé, lors d’une forte pluie de type Cévenole, celle-ci se concentre et coule sans retenue sur un sol étanché par la forte urbanisation ou vite saturé sur les espaces débroussaillés et déboisés, puis, elle s’accélère sur les routes en saturant rapidement les ruisseaux et fleuves côtiers (Batailler et Vieille) qui débordent de plus en plus vite sur des espaces de plus en plus étendus.


Ce qui caractérise les inondations ce sont les trois facteurs :accroissement, concentration, accélération :

2. Des principes de base de la mécanique des fluides

1.     Pour réduire l’énergie torrentielle des flots, il faut faire en sorte que la rugosité (Coef de perte de charge), ou la capacité de ralentissement des sols sur les espaces d’écoulement aillent en croissant au fur et à mesure que la pente augmente. (Or le débroussaillage, le déboisement, l’urbanisation ont des effets contraires).

2.     Pour réduire les débits et maîtriser la hauteur d’eau de débordement des rivières et des fleuves comme le Batailler et la Vieille, il faut :

a.   Que les sections de passage dans leur lit  soient croissantes au fur et à mesure qu’on se rapproche de l’embouchure,

b.  Que les capacités de rétention ou d’expansion soient suffisantes et réparties sur tout leur cours en fonction de la géographie des lieux.