Sur la base d’une pluviométrie centennale caractérisée par un débit de 93m3/s, les inondations seront d’autant moins importantes que l’urbanisation aura été précédée ou accompagnée:
1. De la réalisation d’infrastructures de régulation des flux en amontdes fleuves et /ou de leurs principaux affluents, à partir d’un endroit du cours où le volume d’eau à retarder, à ralentir, à étaler dans le temps aura un impact significatif sur le niveau haut du fleuve lui-même pour éviter qu’il n’atteigne son seuil de débordement préjudiciable ici ou là.
2. D’une augmentation des capacités d’admission et de canalisation des plus gros débits d’eau dans la plaine au droit des franchissements de ponts, de gués, des passages souterrains…, dans le cours des fleuves ou affluents de très faible pente, et dans les estuaires.
D’autres orientations au demeurant complémentaires peuvent se traduire dans le PLU. Il s’agit notamment d’imposer des surfaces imperméabilisées d’autant plus faibles que les capacités de régulation sur les collines sont réduites, et que les capacités d’admission et de canalisation des flots dans la plaine sont faibles pour absorber les débits d’une pluviométrie centennale notamment.