Propositions d’aménagement  « du Batailler et de la Vieille » 1ere  Partie :  sur le Lavandou

B) Amenagement de la vieille et autres canaux de derivation SUR LA COMMUNE DU LAVandou

Remarque préalable

Comme nous le verrons ultérieurement à propos de la réalisation de canaux de drainage dans la plaine de Bormes, il faudrait que l’un d’eux puisse déboucher sur le canal du grand jardin par l’intermédiaire du canal « du vélo en barque » ce qui justifie encore plus le projet suivant

N°7 Nouvelle dérivation en orange à partir du canal du grand jardin

Réalisation d’un second canal de dérivation (Photo N°7)

1.     A partir du canal du grand jardin, il longerait les terrains de sport avenue Pierre de Coubertin par des Buses en U de section de 1,8x (4/5ml de large) recouvertes par des Caillebotis amovibles,

2.     Il traverserait l’avenue V. Auriol par des Buses rectangulaires de section 1,8x (4/5ml de large)

3.     Et se prolongerait   jusqu’à la mer au milieu de la rue de l'Oustral par des Buses en U identiques aux premières,

Recalibrage du canal « du vélo en barque » qui vient de la route de Bénat et rejoint le canal du grand jardin

Cette opération serait à envisager et à réaliser si nécessaire pour absorber le maximum d’eau en provenance de la plaine de Bormes par l’intermédiaire  d’un bassin d’expansion en bordure de la route de Bénat, bassin qui serait alimenté par un nouveau canal de drainage de la plaine de Bormes en provenance du Castellan.

Reformatage du lit de Vieille entre le Pont de la D559 et la dérivation vers le canal du grand jardin

Il faudrait revoir le problème que pose le convergeant provoqué par la  construction qui enjambe le lit après le pont de la D559.

D’autres observations et d’autres actions sont à envisager jusqu’à la dérivation.

Remarque transitoire :

Aussi importants soient-ils, les travaux envisageables sur la plaine du Lavandou sont néanmoins limités et contraints par l’emprise d’une urbanisation relativement dense.

A partir de ce que nous proposons sur le Lavandou, c’est sur Bormes qu’il faudra concevoir, développer et réaliser les aménagements d’envergure pour réduire très sensiblement les effets des crues du Batailler et de la Vieille. Mais c’est aussi sur Bormes que les bassins versants des deux fleuves sont les plus importants et qu’ils concentrent de fait le plus d’eau. D’où les propositions suivantes :

Préconisations générales

Une devise : Ne pas confondre précipitation et efficacité.

Cependant: ce qui relève du bon sens et du raisonnement par défaut peut et doit être réalisé  à court terme. C’est ce qui est prévu semble-t-il  sur le Lavandou à l’approche et sur les estuaires. Cela améliorera la situation, mais ça ne suffira pas à résoudre les problèmes  si l’on veut éviter de gros dégâts lors d’une pluviométrie centennale avec des intensités de 80 à 100litres/m²/heure pendant 30 à 40minutes  comme nous en avons connues.

                        Sur le Lavandou: Il faut essayer de maintenir l’inconstructibilité des espaces verts restants dans la plaine et les espaces vierges en bord de mer entre l’estuaire du Batailler et la Favière; à savoir:

  •             la propriété de L’Anglade  qui constitue une zone d’expansion salutaire.
  •             Les espaces libres après le pont « Zannini » dans la plaine du Lavandou

 

Mesure conservatoire

 

Pour étudier et gérer calmement tous les plans d’actions d’envergure, ne faut-il pas décider d’un moratoire des grosses opérations d’urbanisation sur les bassins versants du Batailler et de la  Vieille  et dans la plaine de Bormes et du Lavandou ?