Propositions d’aménagements  « du Batailler et de la Vieille» 2em  Partie :  sur BORMES les mimosas

C.  Aménagements du Batailler dans l’hypothèse d’une extension de l’urbanisation dans la plaine et sur les flancs de collines du bassin versant du fleuve

Proposition générale

Pour répondre à une évolution croissante de l’urbanisation de Bormes, il faudra une approche plus globale. Il nous semble que cela devra passer par une exploration des possibilités de créer des infrastructures de régulation des flux torrentiels lors d’une pluviométrie dite centennale. Ces infrastructures seraient composées de bassins de rétention et ou d’expansion qui, pour être le plus efficaces possible, devraient être implantés sur les zones situées en amont du Batailler et de ses affluents. Leurs implantations se justifieraient à des endroits où le volume d’eau à retarder, ou à ralentir, aurait un impact significatif sur l’amplitude de débordement du Batailler.

 

Si besoin est, on pourrait même envisager un système automatique de régulation de niveau et de surverse.

 

Remarques

 

·        La conception de tels systèmes passe d’abord par une phase d’étude de faisabilité technique et économique. Et celle-ci commence par un inventaire des espaces susceptibles de répondre aux besoins de réalisation des bassins et des canaux.

 

·     Les dimensionnements de ces différents bassins sont une combinaison d’approches empiriques et scientifiques qui prendront du temps.

 

·     Dans cette hypothèse d’urbanisation, après les aménagements prioritaires présentés au § B, il faudrait réaliser le grand bassin défini sous le titre : Seconde tranche de travaux  dans le même paragraphe.

 

En conclusion:

 

Il faut être conscient que les aménagements préconisés dans ce dossier seront financièrement coûteux. Une analyse du coût-efficacité de chaque projet doit permettre une décision objective et responsable.

 

La réalisation de tous les travaux prendra du temps. Elle conditionnera le rythme de l’urbanisation. S’en affranchir serait préjudiciable aux nombreux habitants de la Plaine de Bormes et du Lavandou qui en paieraient les conséquences.