- L’accroissement et la concentration des volumes de l’eau dans les réseaux pluviaux, sur les routes et chemins, avant d’atteindre les fleuves côtiers, (Batailler et Vieille….)
- L’accélération des flots sur les pentes par une insuffisance de ralentisseurs dans tous les réseaux y compris sur les pentes débroussaillées…
Ces trois facteurs : accroissement, concentration, accélération :
Provoquent une saturation rapide (en 1 à 2h) du réseau pluvial qui déborde là où il est sous dimensionné par rapport au débit généré par l’urbanisation située en amont,
Transforment en torrents: les routes, les fossés, les ruisseaux, le Batailler et la Vieille; torrents qui ravinent en embarquant au passage : arbres, canisses, terre ….etc, et minent les piles de pont et fondations d’enrochement…..
et lorsque ces flots torrentiels atteignent des débits qui dépassent les capacités d’admission et de canalisation de l’eau sur ou au travers des infrastructures, alors les
débordements se produisent et ce d’autant plus vite et fort que les arbres, canisses, ….. forment des barrages (ou embâcles ).
Pour localiser d’importantes situations de débordement du Batailler nous avons représenté les différentes sections de passage dans son lit au droit des ponts :
N°1 Schéma des variations de sections de passage du Batailler sous les ponts, le long de son cours
Mais il y a bien d’autres endroits le long de son cours où le Batailler peut déborder. Ce sont les endroits où nous constatons des rétrécissements du lit lui-même, dont en particulier son estuaire avant et après le pont Vincent Auriol sur le Lavandou.
Quant à la Vieille, elle connait les mêmes types de situations qui induisent les mêmes conséquences avec une situation particulièrement critique dans la plaine à l’approche de la mer.