Propositions d’aménagement  « du Batailler et de la Vieille » 1ere  Partie :  sur le Lavandou

1.Rappel des causes des Inondations

  • Il y a bien évidemment les niveaux et les intensités  de la  pluviométrie de  50litres/m²/heure ( soit 50mm/heure) en moyenne avec des pointes à 100litres/m²/heure dans un espace de temps  court de 4 à 5 heures   comme nous l’avons connu le 19 janvier 2014, et qui se sont traduits par des débits dans le Batailler qui ont atteint 180m3/s. 
  •  Il y a le fait que l’urbanisation  sur les bassins versants du Batailler et de la Vieille a étanché  les sols  et  elle amplifie ainsi les facteurs  d’inondations que sont : 
  • L’accroissement et la  concentration des volumes de  l’eau dans les réseaux pluviaux, sur  les routes et chemins, avant d’atteindre les fleuves côtiers, (Batailler et Vieille….) 
  •  L’accélération  des flots sur les pentes  par une insuffisance de ralentisseurs dans tous les réseaux y compris sur les pentes débroussaillées…

Ces trois  facteurs : accroissement,  concentration, accélération :

Provoquent  une saturation rapide (en 1 à 2h) du  réseau pluvial qui déborde là où il est  sous dimensionné par rapport au débit généré  par  l’urbanisation située en amont, 

Transforment en torrents: les routes, les fossés, les ruisseaux, le Batailler et la Vieille;  torrents qui ravinent  en  embarquant au passage : arbres, canisses, terre ….etc,  et minent les piles de pont et fondations d’enrochement…..

et lorsque ces flots torrentiels atteignent des débits qui dépassent  les capacités d’admission et de canalisation de l’eau  sur ou au travers des  infrastructures,  alors les débordements se produisent  et ce d’autant plus  vite et fort que les arbres, canisses, ….. forment des barrages (ou embâcles ).  
Pour localiser  d’importantes  situations de débordement du Batailler nous avons représenté les différentes sections de passage dans son lit  au droit des ponts : 

N°1 Schéma des variations de sections de passage du Batailler sous les ponts, le long de son cours

Mais il y a bien d’autres endroits le long de son cours où le Batailler peut déborder. Ce sont les endroits où nous constatons des rétrécissements du lit lui-même, dont en particulier son estuaire avant et après le pont Vincent Auriol sur le Lavandou.

Quant à la Vieille, elle connait les mêmes types de situations qui induisent  les mêmes conséquences avec une situation particulièrement critique dans la plaine à l’approche de la mer.